Le CoBrA et le Pop Art
Dans ce domaine , les historiens et les critiques ont coutume de définir la première moitié du vingtième siècle comme « l’ère des avant-gardes ». Bien sûr chaque siècle a vu se rebeller des artistes contre la tradition, insatisfaits de ce qu’on leur enseignait et désireux de renouveler leur langage artistique. Mais jamais auparavant on avait assisté à une contestation aussi ample, radicale et mondialement répandue ! Jadis , l’activité des artistes était subordonnée au bon vouloir des commanditaires : la noblesse pour les palais et châteaux, le clergé pour les églises et monastères ! Ces commanditaires imposaient non seulement les sujets mais aussi le style de la représentation ! Dès la fin du 19ème siècle apparait ce qu’on appelle aujourd’hui « le marché de l’art ». Sauf en de rares occasions, les artistes ne travaillent plus en contact direct avec leur commanditaire. Devant s’adresser à un public bien plus large et passionné (naissance de groupes de collectionneurs) ils ont besoins de structures dans leur travail de d’information, de promotion et pour les ventes elles-mêmes.
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