Le comic
Formes dominantes :
Types de texte : théâtral, narratif. comiques de caractère (personnages pittoresques en proie à une passion), de situation (imbroglio, quiproquos), de mots (calembours), de mœurs (satire sociale). registres : burlesque, héroï-comique, ironique, satirique. le rire est provoqué par la dénonciation caricaturale des ridicules et par l'expression mécanisée d'une passion.
Textes théoriques :
Aristote : Poétique - Molière : L'Impromptu de Versailles, Critique de L'Ecole des Femmes - N. Boileau : Art poétique - V. Hugo : Préface de Cromwell - H. Bergson : Le Rire - Ch. Mauron : Psychocritique du genre comique.
Œuvres caractéristiques : la comédie de mœurs tourne en dérision un travers à la mode (Molière, Tartuffe), la comédie d'intrigue est davantage occupée par la conduite de l'action (P. Corneille : L'Illusion comique) et les jeux de scène (quiproquo, imbroglio de la commedia dell'arte ; vaudeville : Labiche, Feydeau), la comédie de caractères dépeint les ravages d'une passion (Molière, L'Avare). la farce, héritée du Moyen-Age, où elle était destinée à servir d'entracte aux mystères religieux (La farce de Maître Pathelin), est une pièce bouffonne qui, dans une intrigue stéréotypée, met en scène des personnages populaires au langage grossier (Molière, La Jalousie du Barbouillé) ; la sotie (XV° siècle) ajoute à ces procédés une attaque hardie contre les