Khôlle n°2 : Le complexe d’Électre

Introduction :

Le complexe d’Électre est un concept qui fut lancé par le médecin psychiatre Carl Gustav Jung. Cet homme d’origine Suisse et de langue Allemande vécut aux XVIIIème – XIXème siècle et fut le précurseur du courant de la psychologie analytique. En outre, il fut un collaborateur de Sigmund Freud ce qui le dirigea sur le chemin de la psychanalyse et ce qui l’emmena même à contre dire une grande partie des théories énoncées par son précepteur. Mais il ne s’est pas uniquement intéressé aux problèmes de la psyché (c'est à dire l’âme pour lui), mais il a aussi consacré une grande partie de sa vie à la pratique clinique. On peut alors dire qu’il porta un intérêt à traiter les maux humains, qu’ils soient physiques ou spirituels.

Pour C. G. Jung, les mythes ont une grande importance dans la vie de l’homme car ils disent la vérité et sont complémentaires comme il le montre dans son ouvrage « l’Homme et ses symboles » achevé peu avant sa mort en 1961. Les mythes apportent une protection à l’Homme. Mais c’est surout Freud, son précepteur qui va théoriser ce que certains appellent « le complexe d’ Œdipe au féminin » : le complexe d’Electre, en référence à une héroïne grecque qui vengea son père Agamemnon en assassinant sa propre mère Clytemnestre. Selon le concepteur, le complexe d’Électre va expliquer le développement psychique de la fille.

Problématique : Mais on peut se demander dans quelles mesures le complexe d’Électre influence le développement psychique d’une enfant, et pourquoi celui ci sera différent de celui des garçons ? Est-il autorégulateur, ou qu’elles conséquences peut-il avoir si l’enfant ne parvient pas à sortir de cette spirale auto destructrice ?

Pour répondre, nous étudierons dans une première partie les fondements du complexe d’Électre, puis nous verrons si le complexe d’Électre est contesté. Enfin, nous terminerons par nous demander si on peut parler de complexe d’Œdipe au féminin.