Conférence 3 : le Comportement Electoral; les Valeurs et Attitudes Politiques

I) La Religion

Les religions ne se limitent pas à la dimension individuelle de la foi, elle relie l’individu au sacré et les croyants entre eux. Place centrale dans les sociétés traditionnelles et mêmes dans les sociétés sécularistes (E-U).
En France il y a eu une lutte contre la religion mais l’Eglise était dès le Moyen Age synonyme de société. Elle défendait un ordre qui ne devait pas bouger.
L’esprit des lumières et les révolutions ont fait changer les choses.
Les religions transmettent des valeurs à travers la socialisation. En général il y a un lien entre la pratique religieuse et le vote conservatoire. Religion : facteur de paix mais également de tension.
L’Eglise a souvent soutenu les dictatures (Franco en Espagne, …). L’intérêt d’une religion est de satisfaire d’un pouvoir fort. Toujours un lien entre les formes de pouvoir et certaines religions.
Différence historique entre catholique et protestant : catholique était très attaché à la royauté alors que le monde protestant était plus dans un mouvement de protestation (s’est mieux trouvé dans le mouvement démocratique). Dimension religieuse : structure véritablement nos sociétés (surtout dans l’histoire). L’école, les conflits politiques concernent la question des mœurs.
Est-ce que la reconnaissance du droit à la différence doit déboucher sur une égalité des droits ?
Il y a égalité homme-femme mais chacun est égaux dans sa pluralité ?
Les lois sont faites par la société parlementaire et non par la religion. Il y a une chute des religions sur le plan institutionnel, les Eglises se vident, les vocations peu nombreuses…
Niveau de pratique : lié à la génération (non à l’avancement de l’âge).
Le prétendu retour au religieux :
Développement de la science -> découverte du monde
Développement d’une éthique hédoniste qui est contraire à l’éthique religieuse.
S’il y a retour à la religion : pas forcément cas