Le conte du graal
(http://fr.wikipedia.org/wiki/Perceval_ou_le_Conte_du_Graal)
INTRODUCTION : C’est le dernier des cinq romans arthuriens de Chrétien de Troyes (Erec et Enide, Cligès ou la Fausse morte, Lancelot ou le Chevalier à la charrette et Yvain ou le chevalier au lion). Comme Lancelot ou le Chevalier à la charrette, il n’a pas été achevé par Chrétien de Troyes, mais pas d’autres auteurs. Les différentes continuations n’ont cependant pas été, elles, vues ni validées par Chrétien de Troyes. Nous n’avons donc pas de certitude sur les orientations de l’auteur.
Il s’agit d’un roman de chevalerie qui s’inspire de la matière de Bretagne où la cour arthurienne est présente en toile de fond. On y voit le roi Arthur comme modèle de courtoisie et de bonté, mais impuissant face aux personnes malveillantes.
Dans ce roman, le personnage principal est Perceval, un jeune chevalier de la Table Ronde qui tentera de s’affirmer au fil de ses aventures. L’œuvre a une inspiration chrétienne et mystique plus marquée que les autres romans. C’est également un roman d’apprentissage : Perceval n’a aucune connaissance de la chevalerie car il a été élevé par sa mère, loin de la cour arthurienne et des principes chevaleresques après la mort de son père et de ses frères. Cependant, Perceval est irrésistiblement attiré par le monde de la chevalerie et il veut rejoindre à tout prix la cour du roi Arthur pour y être adoubé. Après cet adoubement débute une éducation sentimentale avec son amie, Blanchefleur), une éducation chevaleresque à travers de nombreux exploits et les conseils du chevalier Gornemant qui lui sert de mentor et lui apprend les bases de la chevalerie et, enfin, une éducation, une quête religieuse qui va prendre le pas sur le reste.
Notre passage se situe au commencement de cette éducation. Perceval séjourne au château de Corbenic, château du Roi Pêcheur (ou le Roi Méhaignié, dernier roi d’une lignée chargée de veiller sur le