le corps vécu
Introduction : Le corps c’est d’abord notre corps, celui dans lequel et avec lequel nous vivons. On peut alors se poser une question métaphysique : « Avons-nous un corps ou sommes-nous un corps ? »
Cette question est propre à l’être humain, on se différencie ainsi de l’animal.
Cette question passe peut être à côté de l’essentiel en divisant être et avoir c’est-à-dire entre sujet et objet ce qui laisse échapper l’essentiel c’est à dire la question de l’expérience du corps qui viens faire le lien entre les deux. Quand on entend les mots, sensation, affecte, passion, pensée, ca ne relève pas de la psyché pur.
Comment notre travail va-t-il amener le sujet à ne pas avoir un corps mais être un corps, être sujet et acteur dans sa vie L’homme doit donc être sujet et acteur dans son corps.
I. Le moi corporel :
Il est nécessaire que le corps soit rassemblé dans une image globale pour constituer sa propre identité. Cette image apparait chez l’enfant vers 8-9 mois (moment du stade du miroir) mais c’est une image qui reste très imparfaite et qui va avoir besoin d’être consolidée, confortée périodiquement. Ce sont les expériences motrices de l’enfant qui vont permettre de renforcer son image. Ces expériences doivent être globalisante c’est-à-dire engager l’ensemble du corps.
L’expérience est constitutive de l’image du corps.
Construisent l’identité corporelle.
Exemple : les expériences de l’équilibre et du déséquilibre chez le bébé, avec l’adulte ou seul, provoque à la fois des sensations labyrinthiques (faisant intervenir l’oreille interne), les expériences de tonus, de posture, la perte des appuie… Dans les moments de déséquilibre on a déstructuration du corps puis il y a restructuration lorsqu’on retrouve l’appui. Il ne s’agit pas d’une expérience motrice isolée mais dans un contexte particulier et accompagnée de charges émotionnelles, affectives