Le cri de la mouette
La comédienne, sourde de naissance, retrace ses souvenirs d'enfance, son apprentissage de la langue des signes, son adolescence, période éprouvante où elle essaye de forger sa propre personnalité, aidée par sa sœur.
Emmanuelle Laborit reçoit dans la même année le Prix Vérité, remis par la commune de Le Cannet.
Résumé[modifier]Emmanuelle Laborit est une fille naissant sourde. Ses parents ne comprennent pas pourquoi, à l’âge de trois ans, elle ne parle pas alors que, lorsque l’on ferme une porte ou lorsque l’on tape des mains, elle y prête attention. Ils décident donc d’emmener la petite Emmanuelle chez un spécialiste qui décèle immédiatement la surdité de la petite fille. Ses parents ne veulent pas y croire mais doivent se rendre à l’évidence. L’attention que portait Emmanuelle, à chaque son intense, était due aux vibrations du sol. Sa mère va alors créer une véritable relation d’intimité avec sa fille alors que le père, notamment à cause de son travail mais aussi du handicap de son enfant, aura des distances dans leur relation. Mais un jour, alors qu’Emmanuelle est âgée sept ans, son père entend parler à la radio du « langage des signes ». Il emmène sa fille à Vincennes pour apprendre cette « langue ». Elle avait enfin une véritable identité. Plus tard, sa petite sœur, Marie, naît.
Emmanuelle part avec ses parents à Washington pour découvrir la façon de vivre des sourds américains. Elle y apprend notamment comment dire « Marie » en langage des signes. À onze ans, elle rentre en sixième aux cours Morvan mais il y est interdit de s'exprimer en langage des signes, la jeune fille est révoltée, tout ce temps passé à apprendre la langue des signes pour ne pas pouvoir l’utiliser.
À treize ans, Emmanuelle décide de ne plus travailler, révolté par tout ce qui se passe. Dominée