Le curé de tours
Le curé de Tours, écrit en 1832 par Honoré de Balzac, est une œuvre faisant partie de la Comédie humaine. Cette dernière comprend 137 œuvres classées dans des registres différents ; le Curé de Tours fait partie de la section « Les célibataires ». Puisque dans cette œuvre, les personnages principaux sont célibataires mais par choix car 2 d’entre eux sont curés et le 3ème est une vieille fille. Selon Veneziano « Le célibat aigrit, rend méchant et sadique […] ». Mais l’état de célibat aigrit-il et rend-il chaque individu méchant et sadique ? N’y a-t-il pas dans cette affirmation un certain excès dans ce jugement ?
Dans l’œuvre de Balzac, il y a tout d’abord des personnages aigris. Le 1 er est Mademoiselle Gamard : « Les vieilles filles n’ont-elles pas toutes un certain talent pour accentuer les actions et les mots que la haine leur suggère ? Puis non seulement elles blessent, mais elles éprouvent du plaisir à blesser, et à faire voir à leur victime qu’elles l’ont blessée. Le bon Birotteau avait besoin de plusieurs coups de patte dans la figure avant de croire à une intention méchante ». Cette citation nous montre bien son caractère qui la pousse à l’aigreur. Le 2 ème personnage aigrit est l’Abbé Troubert : « L’abbé Troubert est trop profond pour être deviné si promptement. » ou encore à cet endroit : « Ces conversations qui excitaient presque toujours le sourire amer et sardonique de l’abbé Troubert ». L’aigreur de ces 2 personnages sont relevés dans la même citation par l’auteur : « Monsieur, dit froidement l’abbé Troubert en ne laissant paraître sur son visage aucune marque d’émotion, mademoiselle Gamard m’a instruit hier de votre départ, dont la cause m’est encore inconnue ».
En plus des personnages aigrit. On peut trouver dans ce roman des personnages méchants et sadiques. Il se trouve que ces personnages sont les mêmes, c’est-à-dire Troubert et Sophie