Le deserteur
I. PRESENTER L’ŒUVRE
L’auteur de cette œuvre est Harold Berg et le compositeur est Boris Vian (écrivain français ; né dans la Ville D’avray en 1920 ; mort en 1959) en 1953 et la publié en 1954, le jour même de la défaite de la France à Dien-Bien-Phu lors de la guerre d’Indochine qui dure de 1946 à 1954. A l’origine cette chanson est un poème. C’est une chanson de variété (populaire) engagée et pacifiste. Marcel Mouloudji a interprété cette œuvre pour la 1ère fois en 1954 dans une version pacifiste de cette chanson. C’est-à-dire que certaines paroles, comme le dernier couplet ont été changées : au lieu de dire qu’il avait des armes et qu’il savait tirait c’est qu’il n’a pas d’armes et que les gendarmes pourront tirer. Mais cette chanson a été interprétée par bien d’autres chanteurs comme Johnny Hallyday, Maxime Le Forestier et Marc Lavoine. II. CONTEXETE HISTORIQUE
Cette œuvre se situe 9 ans après la fin de la 2nde guerre mondiale et se situe en plein milieu des Trente glorieuses. Lorsque Boris Vian a enregistré cette œuvre personne n’a pu la lire ou l’entendre car les elle a été interdite de diffusion radio et interdite de vente. Ce texte aux couplets pacifique provoque un immense scandale vu que la France vient de sortir de guerre. Mouloudji convainc Boris Vian de changer quelques vers : Monsieur le Président devient Monsieur que l’on nomme grand. La censure ne fut levée qu’en 1962 où cette chanson eu un grand succès. La révolution culturelle a eu impact sur cette chanson car cela plaisait aux gens de voir des personnes se révolter. III. ANALYSE DE L’OEUVRE
Cette chanson comporte 3 strophes de 16 vers chacune en rimes embrasées. C’est une lettre ouverte. Cette chanson raconte qu’un homme qui a reçu ses papier militaire pour partir à la guerre la veille la veille ne veut pas y aller et va donc déserter. Sa conscience lui interdit de tuer : « Je ne suis pas sur terre pour tuer de pauvres gens » ; il a déjà vécu ça et ne veut