Le destin et le detreminisme
Le destin et le déterminisme
Cette année, nous avons visionné le film de jaco van Dormael, Mr Nobody.
Il s’agit d’un film très particulier en ce sens que son scénario est tout sauf linéaire.
Il est à la croisée de la science-fiction, du fantastique, de l’essai philosophique et de la romance.
C’est l’histoire d’un homme qui imagine les existences qu’il aurait pu vivre s’il avait fait dans son parcours de centenaire des choix différents (du divorce de ses parents au choix de sa petite amie).
Pour nous aider dans cette arborescence, jaco van dormael joue avec des codes visuels car chaque Nemo est filmé différemment, chacune de ses femmes est représentée par une couleur.
En fait, le réalisateur aborde là un thème maintes fois traité : faire un choix ? Quelle vie vivre ? Faut-il empêcher les rêveurs d’accomplir ce qu’ils ont dans la tête ?
Il y a des choix à faire et le film montre que la destinée de Némo aurait pu être totalement différente en fonction de ces choix, des gens qu’il a rencontré, avec lesquels il a vécu.
Apres le visionnage de ce film je me suis interrogé sur la thématique du film, est ce que la vie est toujours une question de choix ou est ce que le destin régit nos vies ?
Mot difficile que le destin car toutes réflexions à son propos ne pourra jamais déboucher sur une réponse existentielle définitive.
Sommes-nous l’objet du destin ? Avons-nous un pouvoir sur notre destinée ?
Questions simples mais qui nous renvoie à une autre formulation : devons-nous accepter passivement les événements de notre vie ?
D’ailleurs ne serait-il pas plus simple d’accepter passivement la loi du destin en espérant que ses coups les plus rudes soient pour les autres et non pour nous ?
Mais si l’on dit subir son destin, être écrasé par le destin on dit aussi forger son destin, assumer son destin.
Cette dualité du mot nous interpelle car il peut donc évoquer tantôt la fatalité, le hasard tantôt la volonté, la