Le diable danseur
C'est dans un contexte où le plaisir est dominant et où l'esprit est à la fête, que l'on s'introduit dans la vie de deux jolie jeunes filles au genre léger que l'introduction du mal s'effectue. Dans « L'étranger » , contes de Philipe-Ignace-Aubert et dans « Le diable au bal » de J.F. Morrisette on soutient que pour l'époque certains comportements mènent directement en enfer. Les personnages qui évoluent dans les deux récits viennent à visiter deux comportements qui ne visitent pas le même esprit moralisateur du XIX siècle. De plus , le champ lexical instaure le ton morilisateur dans ces deux contes .
Des conditions physiques semblables dans les deux contes amènent à croire que l'apparition du mal es justifiée de la même façon. L'état physique du mal est caractérisé par le charme, ce qui amadoue les pauvres gens dans une période de sacrifice et d'abstinence. La danse est à cette époque un acte de sensualité et délivrance. En ce sens , le Diable est toujours un homme vêtu de noir et charismatique : « Vers onze heures, un nouveau personnage fait son apparition dans la salle du bal. C'était un beau grand jeune homme aux cheveux noirs et bouclés , aux yeux noirs vifs , à l'air noble . » De même que dans l'étranger : « Il ôta cependant un superbe capot * de chat sauvage et parut habillé en velours noir et galonné sur tous les sens. » Ajoutez à cela la beauté et la légèreté des jolies jeunes femmes et cela facilitent l'inadmissibilité de la chose dans une période de sacrifice et d'abstinence. « Ces deux jeunes filles ne se ressemblaient en aucune manière . L'aînée était blonde , la plus jeune était brune. Alice avait la gaieté folle de sa mère ; Arthémise était sage et réservée comme son père. » Comme si cela n'était suffisant, on peut y voir l'expression de séduction et d'infidélité , ce qui accentue l'inadmissibilité du péché dans toute sa grandeur. «