Le diplôme protège-t-il du chômage ?
Ces dernières années, l’évolution alarmante en France du nombre de chômeurs, plus particulièrement chez les jeunes diplômés, est au centre des débats. Beaucoup se demandent quelle est la place du diplôme dans le cursus d’une bonne intégration professionnelle. La population active, qui regroupe la population active ayant un emploi et les chômeurs, rencontre plus ou moins de difficultés à trouver un emploi, qu’elle possède une qualification de ce type ou non. Nous discuterons de l’affirmation que le diplôme constitue toujours un véritable rempart contre le chômage. Nous verrons que celui-ci est encore un facteur favorable à l’insertion professionnelle, mais que cependant, d’autres facteurs intervenant à plusieurs niveaux sont propices au chômage.
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Avant tout, le diplôme favorise indéniablement l’intégration sur le marché de l’emploi. Le capital humain permet d’en faire l’acquisition et des différences sont notées dès la fin des études chez les jeunes en fonction du niveau de qualification. L’ensemble de la population active a un taux de chômage réparti aussi en fonction du diplôme puisque la demande d’emploi qualifié ne fait qu’augmenter dans tous les secteurs. Premièrement, le capital humain est l’ensemble des savoirs et savoir-faire qui permettent à un individu d’être plus productif. Les élèves et leur famille ont bien compris l’enjeu que représente l’école dans la possibilité non seulement d’obtenir un emploi, mais aussi d’atteindre une certaine position sociale. L’investissement dans du capital humain a donc une importance majeure : les dépenses en formation et éducation génèrent un coût financier non négligeable (financer les études) et psychologique (on renonce aux loisirs lorsqu’on apprend sa leçon), mais aussi un rendement économique futur (salaire obtenu plus tard), à condition que le revenu soit supérieur au coût initial. La réussite