Émile Zola Le Docteur Pascal 1893

Sous le Second-Empire, le père du naturalisme va inoculer des tares héréditaires à ses personnages rendant une famille déjà archétype de la cruauté très maléfique. L'excipit du dernier volet de la fresque du journaliste des Soirées de Médan marquera-t-elle la stupéfaction des lecteurs sur les tares de l'hérédité ou va-t-elle leur laisser espérance pour que cette famille pourrait un jour, avoir un descendant bienfaiteur ? ( Lecture de l'extrait. ) Quelles sont les visions de l'hérédité selon Zola ? Dans un premier temps nous tenterons de savoir si les caractères génétiques peuvent influencer le mode de vie des personnages zolien, puis nous nous intéresserons plus précisément sur la configuration allélique du fruit incestueux et tenterons dans un dernier temps savoir si il y aurait une éventualité qu'un enfant bienfaiteur issus de cette famille naisse un jour ?

I. La satire d'un caryotype familiale.
a) Une famille qui s’autodétruit.
b) Un amour et une reproduction incestueuse.
c) Un bilan généalogique catastrophique.

II. La configuration phénotypique du fruit incestueux.
a) Une recherche familiale paternelle.
b) Un fruit bénit de Satan.
c) Un futur monstre.

III. Les Rougon-Macquart peuvent-ils avoir un descendant bienfaiteur ?
a) Une famille Antéchrist.
b) Une création perpétuer au risque de faire et de refaire des monstres.
c) Un enfant bienfaiteur, mais quand ?

Nous avons pu constater qu'une famille ornée d'un caryotype satanique ne pouvait que transmettre à l'enfant incestueux des allèles démoniaques. Un enfant issus des Rougon-Macquart peut-être bienfaiteur qu'après dissipation de l'intégralité des tares maléfiques. L’Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second-Empire a intriguer Zola pour une analyse comportementale d'une famille récurrente par l'entremise d'un vocabulaire médicale