Le don d'organes
Or, les organes viennent surtout de donneurs décédés. Ce n’est pas gai mais c’est la réalité. Chacun est libre de donner ou non ses organes après la mort. L’important, c’est de le dire à sa famille, ses proches. Pour qu’ils n’aient pas à décider à notre place. Et pour que notre volonté soit respectée. Il n’y a pas d’âge pour le don d’organes, nous sommes tous concernés. Comment faire son choix ? Pourquoi et comment le dire ? Ce site répond à toutes vos questions.
Selon la loi de bioéthique, chacun d’entre nous peut choisir s’il veut donner ou non ses organes en cas de décès. La seule chose que la loi impose, c’est de faire connaître ce choix, et c’est logique. Comment peut-on faire respecter sa volonté si l’on est mort et que personne ne la connaît !
En France, il n’y a pas de liste où s’inscrire lorsqu’on veut être donneur. Il y a bien des cartes de donneurs, mais elles n’ont pas de valeur légale. Les seules personnes pouvant laisser une trace écrite reconnue par la loi sont celles qui refusent le don de leurs organes, en s’inscrivant sur le registre national des refus.
Alors, que faut-il faire ? Si l’on veut donner ses organes, et même s’il on ne veut pas donner, il faut en parler autour de soi. Pour que son choix soit entendu, mais aussi pour qu’il soit bien compris et respecté par la famille, les proches. C’est vrai pour tout le monde, sans exception.
En 2008, 95 % des organes greffés - les greffons - ont été prélevés sur des personnes décédées. Une vie sauvée grâce à la greffe signifie donc souvent qu’une autre vie s’est éteinte. Ce n’est pas très gai mais c’est la réalité. Mais attention, ce n’est pas parce qu’on veut être donneur qu’on sera forcément prélevé après sa mort. Le prélèvement d’organes post mortem en vue de greffe répond en effet à des conditions bien particulières.
Quels organes greffe-t-on ?
On sait aujourd'hui greffer avec succès six organes différents. Le rein est le