Le doute n’est pas au-dessous du savoir, mais au-dessus
Aristote affirma « l’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit ». Dès que la conscience est apparue chez l’homme, le doute est né. A partir de ce point, les philosophes et scientifiques se sont posés certaines questions sur l’Univers comme par exemple : La Terre est-t-elle ronde ? La Terre est-t-elle au centre de l’univers ? Que devenons-nous après la mort ? A chacun sa réponse et à chacun de croire ou non en ces réponses. Ainsi, on a pu distinguer le doute et la certitude. De plus, il s’est formé une opposition entre les scientifiques et l’Eglise, qui remettait en cause toutes les découvertes opposées à la Bible. Ainsi, Emile-Auguste Chartier, dit Alain a écrit : « Le doute n’est pas au-dessous du savoir, mais au-dessus ». En effet, comme le doute est un acte d’intelligence, il est plus judicieux de remettre en cause une vérité, que de l’annoncer exact au premier coup d’œil. A ce propos, il s’agit ici de se poser les questions suivantes : Est-ce que le doute permet de progresser ? La certitude n’est-t-elle pas une des sources de conflits, obstruant les voies du progrès ? Serions-nous libre si l’homme n’avait pas douté ?
Le doute est l’expression d’un sentiment d’incertitude. Il est particulièrement un fait de l’intelligence et indépendant de la volonté. Il examine, critique, vérifie et nous empêche de verser dans une crédulité aveugle et fanatique. Cette incertitude est à l’origine des questions les plus essentielles de la vie : qui suis-je ? Mais aussi de la mort : où vais-je aller lorsque je passerai de la vie au trépas ? Et aussi de la connaissance : que sais-je ? Toutes des questions sans réponses dont l’homme s’interroge tout au long de sa vie. L’être humain est à la recherche d’un savoir, qui, grâce au doute, lui permettrait d’améliorer ses connaissances.
Dans divers cultures religieuses, le doute demeure une part importante du travail de réflexion. Il permet de s’élever dans une