Le droit et la justice

2552 mots 11 pages
LE DROIT ET LA JUSTICE

3/ Rousseau (Le Contrat Social)
Rousseau va d'abord revenir sur la présentation de l'état de nature qu'avaient fait Hobbes et Locke. Il va décomposer ça en deux moments:
- un état de société sans loi (texte distribué), état politique
Au départ, l'état de nature est un état de différences d'Hommes qui se croisent sans s'affronter et qui n'ont donc pas l'occasion de se comparer. Tout est abondant, il n'y a donc pas besoin d'unir nos forces, de se battre car il y a assez pour tout le monde.
Dans une deuxième étape, nous sommes confrontés à la rareté, nous allons nous sédentariser. Cela va amener les Hommes à s'affronter et à se comparer. Ceci va entrainer l'obligation de partager puisque c'est rare, et donc les conflits et la violence.
Rousseau est d'un côté plus optimiste que Hobbes car il ne met pas la violence dans la nature de l'Homme mais là où la comparaison et le partage existent.
De l'état de nature, il veut, comme Hobbes, l'égalité mais également la sécurité. Ce qui est incompatible comme nous l'avions montré.

"Sitôt qu'un homme se compare aux autres il devient nécessairement leur ennemi" dans l'état sans lois, les hommes se sédentarisent et ont l'occasion de se comparer car ils vivent les uns à côtés des autres.
"car chacun voulant en son coeur être le plus puissant, le plus riche, le plus heureux, ne peut que regarder comme un ennemi secret quiconque ayant le même projet" => pour atteindre ces objectifs, l'homme en vient à rabaisser l'autre, il éprouve un certain plaisir à voir l'autre plus faible que nous. Pour Rousseau, puissance, bonheur et richesse sont toujours relatifs c'est-à-dire que chacun est heureux, puissant seulement relativement à celui qui est moins heureux ou moins puissant.
Celui qui recherche le bonheur ou la puissance, peut toujours être tenté de rabaisser le bonheur ou la puissance de l'autre afin d'assurer son bonheur et sa puissance personnelle. exemple: Un homme qui regarde les riches

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