Le déserteur
Marie Curie est née en Pologne en 1867. Son père est professeur de physique. En 1891, elle quitte son pays parce que les femmes n’ont pas le droit de suivre des études universitaires. La jeune fille s’installe à Paris où elle étudie la physique et les mathématiques. Dans un laboratoire de recherches, elle rencontre Pierre Curie, son futur mari. Ils étudient ensemble les propriétés de l’uranium et découvrent le radium. En 1903, les deux savants travaillent sur la radioactivité et reçoivent le prix Nobel de physique. Marie Curie introduit la radioactivité dans le domaine médical et sauve des milliers de soldats pendant la Première Guerre mondiale.
C’est à sa grand-mère maternelle, Céline Guillon, qu’il empruntera son nom de plume. Louis-Ferdinand se montre un écolier médiocre. Ses parents le destinent donc au commerce. Toutefois des séjours linguistiques en Allemagne puis en Angleterre ont fait de lui un adolescent studieux et appliqué. De retour à Paris, il est placé par ses parents pour apprendre le commerce des tissus. A dix huit ans, il s’engage volontairement dans l’armée française où il donne l’exemple du héros français puisqu’il sauve la vie de son capitaine le 8 octobre 1914. En 1916, il part en Afrique comme surveillant de plantation au Cameroun. Ses premières tentatives littéraires datent de cette période. En 1919 il passe son baccalauréat et s’inscrit à la faculté de médecine. Après la soutenance de sa thèse, il est embauché par la Société des Nations Unies(SDN) en tant que médecin hygiéniste. Il effectue alors de nombreuses missions à l’étranger. Lassé de l’administration, il retourne à Paris et y ouvre un cabinet médical « pour y soigner les pauvres ». C’est à ce moment qu’il entreprend la rédaction de son premier roman. Aussitôt publié, alors que Céline est parfaitement inconnu du monde des lettres, Voyage au bout de la nuit obtient le prix Renaudot. Céline devient un homme public très sollicité. Deux ans après, l’écrivain