Le désir - moteur ou frein pour l'amélioration de l'homme ?
I - Introduction
L’origine de l’envie de vous présente ce travail vient d’un extrait du livre « le Bonheur, désespérément » d’André Comte-Sponville étudié en classe par mon fils et dont voici la lecture :
« Etre heureux, c’est avoir non pas tout ce qu’on désire, mais enfin une bonne partie, peut-être la plus grosse partie de ce que l’on désire. Soit. Mais si le désir est manque, on ne désire, par définition, que ce que l’on n’a pas. Or, si l’on ne désire que ce que l’on n’a pas, on a jamais ce qu’on désire, donc on est jamais heureux. Non pas parce que le désir ne soit jamais satisfait, la vie n’est pas si difficile à ce point, mais en ceci que, dès qu’un désir est satisfait, il n’y a plus de manque, donc plus de désir. »
Combien d’objets ont été dans nos désirs et qui une fois obtenus, sont aujourd’hui dans nos placards. Combien d’amants se seraient donnés la mort plutôt que ne pas obtenir l’Amour de leurs rêves et qui aujourd’hui ne sont plus avec cette personne ?
Ce texte a été pour moi un révélateur de beaucoup de choses dont je développerai par la suite.
Enfin, il est évident que notre désir de l’un peut être la cause d’un malheur chez l’autre. Les premiers exemples qui nous viennent à l’idée sont ceux des 10 commandements :
|20.13 |Tu ne commettras point d'assassinat. |
|20.14 |Tu ne commettras point d'adultère. |
|20.15 |Tu ne déroberas point. |
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|20.17 |Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton