Le désir
Gilles Deleuze: le Désir
Selon Deleuze nous n’expérimentons pas le désir : c’est le désir qui nous expérimente. En définissant l’opposition entre un désir-manque et un désir débordement, développer l’agencement d’un désir.
Philosophe français, né à Paris en 1925, Gilles Deleuze a donné cours dans un lycée avant d'être nommé assistant à la Sorbonne en 1957 puis il a été chargé de recherche au CNRS en 1960. De 1969 à 1987, il est professeur à l'université expérimentale de Paris-Vincennes. Gilles Deleuze est décédé en 1995.
Désir : envie, fait de vouloir quelque chose
Selon Deleuze, le désir ne vient pas seul, c’est un ensemble. Par exemple : je désire un homme, je ne désire pas seulement un homme, je désire aussi le paysage qui est enveloppé dans un homme. En effet, tant que l’on isole un objet du paysage dans lequel il évolue, l’imaginaire est déçu et le désir ne peut pas être totalement satisfait. On ne désire jamais quelque chose tout seul, mais bien tout l’ensemble de ce qu’on veut. Le désir n’est pas spontané, il se construit. Le désir est construction. On compare souvent le désir à une machine dans une usine car il faut du temps pour le construire. Désirer c’est construire, construire un agencement, un ensemble.
Je peux illustrer ce que Deleuze a voulu dire par un exemple de désir que j’ai éprouvé. C’était quand j’étais en 3éme secondaire, c'est-à-dire quand j’avais 14 ans. J’étais à mon cours de gym et nous apprenions le volley. Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais après 2 heures j’avais encore envie de jouer. Je m’étais dit que ce n’était que temporaire que mon « envie » me passerait. Mais ce ne fut pas le cas. Je voulus alors combler ce désir, ce manque. Je ne voulais pas juste toucher la balle, je voulais faire partie d’une équipe, travailler en équipe, faire des matchs, progresser, savoir comment bien joué, … Bref je voulais faire du volley et connaitre tout ce qui entourait le volley, le monde du