Le développement durable
On dispose d’une définition officielle, publiée dans le rapport Brundtland : « Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». Cette définition ne se révèle pas opérationnelle et parlante. Elle me l’accent sur la responsabilité à l’égard des générations futures, là où les générations présentes ont de quoi se préoccuper légitimement de leur propre sort, dans les pays du Sud plus que dans les pays du Nord.
Difficile à appréhender, le développement durable l’est d’autant plus que les acteurs sont variés : Etats, organisations internationales, ONG, entreprises, mais aussi le citoyen, le consommateur.
Le développement durable est une notion qui s’est enrichi des expériences, théories au delà de la définition du rapport Brundtland. Il est comme il le désigne : en développement. Depuis les années 1980, les atteintes à l’environnement se font nombreuses. En effet, la déforestation, la désertification, la fonte des glaces semblent gagner en ampleur, ceci par la pollution (gaz toxiques,…), l’agriculture intensive, la production industrielle, mais aussi les catastrophes technologiques telles que l’explosion d’un réacteur dans la centrale nucléaire de Tchernobyl en 1986, les marées noires… ainsi que la destruction progressive de la couche d’ozone.
Aussi, les inégalités au sein des pays et entre eux se sont accentuées. Le développement productiviste a permis une croissance des richesses, mais celle-ci est inégalement répartie.
Le mode du développement industriel qu’ont connues les sociétés industrielles et que connaissent aujourd’hui les pays émergents dépend de la poursuite de la croissance économique,