Le fax
I) L’historique
En français, le nom fax est l’abréviation de téléfax, un nom déposé transposé de l’anglais téléfax.
Le mot "fax" sert à désigner le résultat du procédé (la télécopie), et vient du latin "fac simile" signifiant "copie à l’identique".
L’histoire de la télécopie remonte au mai 1843, date du dépôt d’un brevet pour un appareil de transmission de documents écrits utilisant le réseau télégraphique. L’inventeur se nomme Alexander Bain, un horloger écossais. Il utilisa sa connaissance des pendules électriques pour produire des mouvements de balayage de va et vient ligne par ligne. Après plusieurs expériences infructueuses, il délaissa son invention.
L’abbé Giovanni Caselli déposa son brevet pour le « pantélégraphe » en 1855. Le procéde était d’inscrire le texte ou un dessin avec une encre ordinaire sur un papier d’étain. Le stylet du pantélégraphe émetteur balayait le message à transmettre avec une résolution de trois lignes par millimètre et une vitesse de vingt mots à la minute. Le système de réception convertit les fréquences reçues en intensité lumineuse grâce à une petite ampoule. Il suffit de développer le papier photographique à la fin de la réception pour obtenir une copie de l'image originelle.
Ce procédé de copie à distance est l’ancêtre du télécopieur mais aussi le nom encore utilisé de nos jours au Québec pour désigner le fax.
En 1906, un physicien, Arthur Korn, remplace le stylet de lecture par un faisceau lumineux couplé sur une cellule photoélectrique. Le « phototélégraphe » remplace le pantélégraphe. Il est alors immédiatement utilisé dans la presse.
A la même époque, le français Edouard Belin travaille à la mise au point de son premier phototélégraphe : le « bélinographe». C’est un télécopieur portable qui fonctionne sur le réseau téléphonique. Elle fait la