Le football
A) Le Football : vecteur d’intégration.
Le Football est un moyen d’intégration sociale parce que la pratique du football peut constituer une première étape dans une démarche individuelle d’insertion.
La pratique du football, étant un sport d’équipe, favorise la création de liens entre individus, une cohésion sociale, elle incite à apprendre les règles du jeu, à apprendre à gagner et à perdre, à respecter les règles sur un terrain, à respecter l’arbitre qui y représente l’autorité morale, comme on apprend à respecter les normes et les individus pour vivre en société. De plus les règles du jeu sont plutôt faciles à apprendre et tout le monde peut donc y accéder plus facilement. Comme c’est le cas dans d’autres sports, la pratique peut servir « d’ascenseur social ». Le football peut aider à l’épanouissement humain.
Le football peut lui-même fournir le cadre d’un emploi. Joueurs professionnels, arbitres, organisateurs, managers, entraineurs … cela représente des dizaines de milliers d’emplois à travers le Monde
Il occupe une place non négligeable dans l’ensemble des phénomènes économiques, culturels et sociaux. On compte 2.100.000 licenciés dans le monde (dont un million de jeune), 1 millions de matchs joués par an, 18.000 clubs amateurs.
L’intégration féminine n’est pas à négliger : Les femmes jouent au football depuis la fin du XIXe siècle en Angleterre et en Écosse[]. La France met en place le premier championnat national juste après la Première Guerre mondiale. A cette époque, pour les hommes il est impossible de reconnaitre en tant que telles ces équipes féminines, elles doivent donc s'organiser en fédération indépendante des deux côtés de la Manche.
La pratique perdure après la Seconde Guerre mondiale mais il faut attendre la seconde moitié des années 1960 pour assister au renouveau du