Le foot comme miroir de la société
L’équipe de France, en effet, a explosé sous le coup de ses dissensions identitaires ; non pas dans le cadre d’une opposition noirs/blancs, mais plutôt dans celui d’une confrontation culture des banlieues à dominante islamisée face au reste de l’équipe. L’inquisition dite « antiraciste » tente de faire croire que toute remarque sur la composition identitaire de l’équipe de France est motivée par un racisme antinoir, afin de culpabiliser le sentiment de désamour que l’opinion publique manifeste depuis plusieurs années à l’égard de l’équipe nationale. Mais cette accusation est un leurre grossier, les français ont toujours respecté et magnifié les athlètes de couleur qui portaient haut les couleurs nationales. La question est ailleurs. Ce qui s’est joué au sein du onze tricolore est un concentré de la fracture culturelle qui depuis plusieurs décennies ensauvage la société française.
La ministre des Sports dans un élan de sincérité a livré la clé de l’affaire en évoquant crument le spectacle d’une équipe de « caïds immatures et de gamins apeurés ». Cet aveu et des éléments épars de témoignages au compte goutte permettent de restituer le fil conducteur du scénario, en dépit de la chape de plomb qui désormais verrouille l’affaire. La vérité doit se lire entre les lignes, se décrypter à contrario, plus par ce qui ne se