Le fédéralisme et le bloc québécois
(hueg19049105)
Le fédéralisme et le Bloc québécois
Travail de mi-session
Dans le cadre du cours POL 3291
« Idée politiques au Canada »
Professeur : Francis Moreault
Département de science politique
Université de Montréal
Le 22 mars 2011
Introduction
Le Canada est un territoire immense et très peu peuplé, on le sait tous. Cette simple observation permet de comprendre à quel point ce pays peut être extrêmement difficile à gouverner. En effet la dispersion de sa faible démographie a pour effet de cristalliser des regroupements d’individus à l’intérieur d’un espace donné. Ces individus développent des mœurs, des coutumes et des manières de penser qu’ils partageront avec le temps. Ces espaces donnés se nomment au Canada, des provinces et des territoires, qui sont pour la plupart également très grands et très peu peuplés. C’est dans le souci de réunir tous ces espaces donnés et du désir de partager un avenir commun que l’on créa la confédération canadienne en 1867 et le fédéralisme canadien. Ce dernier est un des trois piliers de l’ordre constitutionnel canadien, avec la charte des droits et libertés et le gouvernement responsable. Il est la pierre angulaire de toute le structure qui solidifie et uni le Canada. Il implique qu’il y a deux paliers d’autorité distincts, soit le parlement canadien et les assemblées législatives qui représentent les provinces et les territoires. De cette manière le Canada respecte les différences entre ses citoyens qui habitent des espaces donnés différents. Ce fédéralisme, empêche un état fort d’empiété sur les champs de ses provinces pour réaliser les ambitions de son gouvernement. On assure donc aux provinces leur pouvoir de décider eux-mêmes de leur destin et leurs politiques dans les limites que le cadre canadien le permet. C’est dans cette flexibilité du fédéralisme canadien qu’il accorde aux provinces que l’on peut se questionner sur divers