En rentrant un jour de l'école, Bruno apprend qu'il doit quitter Berlin, car son père a reçu une promotion dans son travail. Celui-ci, un officier nazi remarqué par Adolf Hitler, est envoyé en Pologne pour diriger un camp d'extermination : Auschwitz. Toute la famille doit alors déménager en Pologne. Bruno, lui, est très triste, car il doit quitter ses amis, sa maison qu'il aime tant, ainsi que Berlin. Arrivé dans sa nouvelle maison, Bruno n'a qu'une seule envie : rentrer. La nouvelle maison est triste et lugubre, et il s'y ennuie… Jusqu'au jour où il va apercevoir quelque chose d'étrange, derrière une épaisse forêt. Il voit des baraquements, un sol poussiéreux, des soldats, mais encore plus bizarre : des gens qui sont tous habillés de la même façon : d'un pyjama rayé. Peu de temps après, poussé par sa curiosité et son envie ardente d'exploration, Bruno va échapper à la surveillance de ses parents, traverser la grande forêt et se rendre au camp. En s'approchant de la clôture de barbelés, il rencontre un enfant juif de huit ans, comme lui, qui s'appelle Shmuel, et, malgré la clôture de barbelés qui les sépare, un dialogue va naître, avant de laisser place à une inébranlable amitié…
Le père de Bruno se voit confier une mission de la plus haute importance et doit pour cela déménager, avec toute sa famille, pour une contrée lointaine appelée Hoche Vite. Bruno trouve l’endroit en question particulièrement hostile et souhaite retrouver sa maison luxueuse de Berlin. Par ennui, il se décide cependant à explorer les environs et fait la connaissance d’un petit garçon de son âge, Schmuel...
On pourrait s’agacer de la naïveté de cet enfant de 9 ans, qui perçoit bien qu’il se passe des choses étranges autour de lui, sans en comprendre les enjeux. Mais la candeur peut-elle envisager la perversion ?
La chute, dans une implacable ironie du sort, glace le sang et a cette redoutable efficacité d’assener au lecteur toute l’horreur de l’univers concentrationnaire.