Le huitieme jour - trame
Cadre supérieur à la Future Bank, Harry s’y investit au point d’oublier que ses deux filles l’attendent à la gare alors que, séparé de leur mère Julie, il n’a que peu d’occasions de les revoir. Affectivement dans une impasse, il s’en remet au destin et lâche le volant de sa voiture, qui écrase un chien, celui de Georges, trisomique fugueur. Il héberge ce dernier, incapable de donner la moindre adresse. Il y a bien celle de sa mère, mais lorsqu’ils s’y rendent c’est pour apprendre qu’elle est morte quatre ans plus tôt. Georges l’avait oublié. Harry ne sait plus que faire de ce compagnon encombrant, dont personne ne veut, pas même sa sœur Fabienne, qui a déjà donné pour lui au-delà de ce qu’elle et son foyer peuvent supporter. Georges va donc réintégrer l’institut qu’il avait fui. Pourtant, une amitié de plus en plus profonde unit ces deux êtres à la dérive. Harry fait découvrir la mer à Georges, puis se résout à forcer la porte du pavillon occupé par Julie non loin de là. Sa belle-mère s’en mêlant, l’affrontement devient violent, jusqu’à l’arrivée de Georges et des deux petites filles. Celles-ci sont ravies de revoir leur père mais fâchées d’apprendre qu’il ne sera pas à leurs côtés le 14 du mois pour l’anniversaire de l’une d’elles. Le 14 se tient en effet la Convention de la banque, où Harry doit intervenir. C’est ce jour que Georges et ses amis mongoliens de l’institut choisissent pour «enlever» Harry et le conduire sur la plage devant chez Julie. Ils y font jaillir un splendide feu d’artifice avec les fusées qui devaient éclater du haut du toit de la Future Bank, puis se livrent à une folle nuit de fête parmi les manèges d’une foire. La police les en déloge. Fort affecté de voir son amie Nathalie prête à sacrifier leur amour interdit pour rentrer dans le rang, Georges se jette dans le vide depuis le sommet de la tour de la banque, dont Harry a entre-temps été licencié. Celui-ci, comme autrefois Georges, commente à sa façon les jours de la