Le lac de lamartine
La première partie du poème (v. 1-20) est une adresse du poète au lac. Dès la première strophe, Lamartine montre qu’il est dominé le temps. En effet, l’homme n’est qu’un marin qui navigue sur l’océan des âges et qui ne peut y jeter son encre. L’homme est impuissant face au temps, qu’il ne peut contrôler. Dans la deuxième strophe, le poète interpelle le lac et lui parle seul, ce qui est confirmé par le vers 7 (« Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette pierre »). Ceci a pour but de renforcer le sentiment de solitude du poète. Aussi, le lac est témoin de ce qui s’est passé et doit en garder le souvenir, souvenir qui apparaît dans la troisième strophe. Puis, le poète fait encore appel au souvenir dans la quatrième strophe, tels que le soulignent les verbes au passé. Ces souvenirs sont plaisants. Il faut noter à cet égard « flots harmonieux». La cinquième strophe annonce la prochaine intervention de la bien-aimée du poète. Ce n’est plus la voix du poète qui parle mais celle de la femme aimée.
La deuxième partie du poème (v. 21-36) est le discours de la femme aimée qui débute par une invocation au temps. On peut noter les nombreux verbes à l’impératif, qui sont des ordres au temps. En effet, la femme aimée demande au temps de s’arrêter au nom de tous les malheureux. Cette partie est aussi une réflexion sur l’impossibilité de l’homme à fixer le temps : il est capricieux (v. 21-22 ; 30-31), il est celui qui donne et qui reprend, il a un caractère éternel v.36). A partir du vers 29, le présent est utilisé. Ce présent fait naitre le souvenir tandis que le passé