Le lendemain de la seconde guerre mondiale
Les 6 et 9 août 1945, le monde est stupéfait que deux bombes d’une puissance exceptionnelle viennent de détruire d’un seul coup deux grandes villes japonaises : Hiroshima et Nagasaki. Cet épisode va conduire le Japon à capituler sans condition le 2 septembre 1945 mettant fin à la Seconde Guerre mondiale, déjà terminée en Europe depuis le 8 mai 1945. L’heure est désormais au bilan. Peut-on seulement pleurer les morts, se remonter les manches pour dégager les amas de gravats et recommencer à vivre comme si on pouvait tirer une croix sur ces six années de guerre ? Le traumatisme n’est-il pas si grand que rien ne sera plus comme avant ?
[...] Au lendemain de la seconde guerre mondiale, ont lieu de grands procès. Dès 1943, les Alliés avaient décidé à la conférence de Moscou de juger après la victoire les responsables de l’Axe. Six organisations nazies et 22 hauts dignitaires sont jugés à Nuremberg, par un tribunal international, de novembre 1945 à octobre 1946. Ils sont accusés de complot, de crime contre la paix, de crime de guerre, mais aussi de crime contre l’humanité. Un procès identique s’ouvre à Tokyo en 1946 (jugements des responsables japonais). [...]
[...] CONCLUSION Au lendemain de la guerre la plus meurtrière que l’histoire est connue, le bilan a donc sonné. C’est avec effroi, qu’on constate autant de morts (civils comme militaires), c’est avec un enthousiasme sombre que l’on cherche à reconstruire, mais c’est surtout avec indignation qu’on se rend compte de la cruauté nazie, de leur impitoyable barbarie, des monstruosités sans nom qu’ils ont pu commettre. L’Europe continent le plus touché est à reconstruire (presque entièrement). Des pays sont entièrement