Le lion et le moucheron
Défi lancé
Attaque du moucheron
Défaite du lion
Mort du moucheron
Morale
+ Decrescendo, puis crescendo de la violence
+ Texte réaliste et vivant, grâce à un lexique de la guerre : « guerre », « sonna la charge », « l’invisible ennemi triomphe », « se retire avec gloire », « trompette », « embuscade ».
+ Stratégie militaire du moucheron : harcèlement, guérilla :
emploi d’octosyllabe rejets vers 13-14 enjambements vers 17-18 rythme ternaire vers 20-21 (anaphore de « tantôt »), qui s’oppose aux alexandrins. Ce changement de rythme illustre le rythme de l’assaut : lent, puis en force.
Assonances en « i »
Allitération en « t » : répétition de « tantôt »
Allitération en « f » : « fond », « fou » qui montre la brutalité de l’attaque
+ Le lion, attaqué, n’a que trois vers qui le concerne. Il est une proie, et se contente de se défendre, impuissant.
+ Temps verbaux : temps du récit (passé simple et imparfait), et hypotypose, par l’emploi du présent de narration
+ Emploi de verbes d’action.
+ Plans larges, puis rapprochés. Soucis du détail : « dent », « naseaux »
II Le mélange des registres
Mélange des registres épique et réaliste.
Réaliste
Voir I )
Epique
+ Symbolique dans l’image du combat : David/Goliath, le minuscule contre le géant, le bon face au méchant.
+ Le combat est un duel à mort, acte de bravoure.
+ Présence d’une majuscule pour désigner le « Moucheron » et le « Lion », ce qui donne un caractère héroïque.
+ Hyperboles : « on tremble à l’universel » ; « cent lieux » ; « invisible ennemi triomphe » ; « mettre en sang » ; « faire résonner »
+ Rythmes et mesure des vers :
vers 15-16 : amplitude des deux vers rend compte de l’épopée vers 31-32 : alexandrin montre le caractère épique du combat. On entre dans la légende.
+ Terme héroïque : « flanc »
Burlesque
Naît du décalage entre le côté réaliste et le caractère épique du texte.
En