Combat de frère jean
1. Un portrait complet Portrait physique Portrait social Portrait moral Portrait dynamique = en action 2. Un héros 3. Un anti-héros Un bel homme Un alcoolique Un moine savant Un blasphémateur Un orateur éloquent Un tueur sans pitié Un vainqueur Un blagueur Un guerrier Un impudique Un solitaire Un frondeur
B. Un combat épique ?
1. Le registre épique 7 Dans le fonds o Topique de la guerre : le conflit armé o Tendance au manichéisme o Guerrier surhumain : Entommeures = Entameures = hachis, chair à pâté o Omniprésence de la violence Dans la forme : Amplification des faits o Accumulation des actions : verbes des actions o Emphase du rythme : parallélismes de construction o Hyperboles : violence déchainée, superlatifs, adverbes d’intensité o Précision anatomique, voire chirurgicale o Emploi du pluriel, de termes collectifs, o Comparaison et métaphores (favorisant le passage de la réalité à une représentation dramatisée surdimensionnée) o Point de vue externe du narrateur omniscient Dans l’effet : admiration ou indignation face à frère Jean 2. La parodie burlesque L’épopée tournée en dérision : une violence excessive caricaturale, un héros peu convenable. Comique de contraste : o décalage risible entre les moines passifs et frère Jean hyperactif o disproportion entre l'arme utilisée (le bâton de la croix) et les formidables blessures infligées à l'ennemi ; o disproportion entre la cause (le saccage d'un clos de vigne) et la conséquence (une colère quasi cosmique) o disproportion entre la dimension du clos (et plus généralement du lieu, Seuillé ou Seuilly, un bourg à quelques kilomètres de Chinon) et l'ampleur du massacre (Bilan du combat : 13 622 morts ennemis, et pas un seul blessé chez les moines !). Humour scatologique signalé par l'insistance sur le « bas corporel » car beaucoup de blessures se situent au ventre : tripes, boyau culier, empalement. Cela contribue à faire rire le lecteur, qui