Le lion et le moucheron
Les deux axes que je vais traiter parleront de la structure de la fable (forme et fond, le lien qu'il y a entre les deux) et des protagonistes (leurs portraits ainsi que ce qu'il représentent).
Pour commencer, nous pouvons relever la structure binaire avec un blanc typographique, qui sépare la fable en "corps" (le récit) et en "âme" (la moralité).
Le Lion et le Moucheron comporte 39 vers, notamment des octosyllabes et des alexandrins. Mais comme il faut toujours relier le fond à la forme, nous pouvons remarquer que l'auteur utilise les octosyllabes quand il parle du moucheron et des alexandrins pour le lion. Et ce pourquoi ? Les vers courts nous donnent une impression de vivacité et d'agilité : «Puis prend son temps, fond sur le cou », alors que les vers plus longs font ressortir une emphase royale : «Il rugit; on se cache, on tremble à l'environ».
La fable débute avec un dialogue «Va-t'en chétif insecte, excrément de la terre !», comme au théâtre, ce qui nous montre que l'action est déjà commencée (in medias res).
Nous observons aux vers 20-21, la répétition du mot "tantôt" («Tantôt pique l'échine, et tantôt le museau, Tantôt entre au fond du naseau.») qui est une anaphore. Cela rythme la fable et souligne encore une fois l'agilité du moucheron.
Ensuite, décrivons le portrait du lion et du moucheron. Déjà, leur portrait social. Qui sont-ils, qui