le livre est-il un outil de liberté
Tout d’abord, le livre nous arrache à notre cercle familial, social et aussi géographique, tout en nous faisant voyager (ex : l’Appel de la forêt, de J. London). De plus, il nous permet de sortir de notre milieu social (ex : Germinal, de Zola) et de fuir l’influence du milieu, des parents (ex : Céline, Voyage au bout de la nuit). Enfin, il nous offre la possibilité de nous arracher de notre époque (ex : Notre Dame De Paris, de Victor Hugo).
En second lieu, le livre est un outil de liberté, car c’est un objet stable. En effet, chaque lecteur peut y revenir et avoir son propre rythme de lecture. Il est important de prendre le temps de le comprendre, de réfléchir.
Il nous permet également de nous identifier au personnage, de sorte que le lecteur se libère de lui-même. Il devient un autre. Par conséquent, on vit par procuration. Ensuite, le livre peut être une source de savoir (ex : l’Encyclopédie).
Il peut en outre développer notre esprit critique (ex : Candide, de Voltaire).
En effet, grâce à la multiplicité des œuvres, il nous permet d’acquérir une ouverture d’esprit, d’avoir des opinions et des choix possibles.
Par ailleurs, le livre nous offre la liberté d’imaginer, par opposition aux images et aux films.
Pour finir, les livres ont pu historiquement amener la libération de peuples opprimés
(ex : l’archipel du goulag, d’Alexandre Soljenitsyne).
Cependant, par opposition à ce que nous avons décrit dans la première partie, le livre peut aussi avoir des côtés sombres que nous allons décrire dans cette deuxième partie.
En effet, un livre peut entrainer des projections excessives dans une vie imaginaire (ex : Mme Bovary, de Gustave Flaubert).
Lire peut également provoquer des confusions entre la fiction du récit et le réel.
Pour conclure cette deuxième partie, nous pouvons ajouter que l’auteur par ses écrits peut manipuler les gens, car le livre peut être un objet de soumission (perte de contrôle et d’identité de la