Le loup et l'agneau plan commentaire
Le texte étudié «Le Loup et l’Agneau», de J de la F, appartenant aux Fables a été publié en 1668. Cette fable argumentative met en scène deux animaux, un loup et un agneau.
Problématique
« Dans quelle mesure ce texte a-t-il une valeur argumentative ? »
Plan
L’agneau est condamné d’avance
- Aux lignes 3 et 4, les termes «à jeun», «cherchait aventure» et «la faim» montrent que le loup est triplement motivé. Il guette le gibier au point d’eau.
La «morale» est située aux deux premières lignes, et fait allusion à la raison du plus fort. Ainsi, il y a une absence de suspens.
L’agneau se défend comme il peut
D’abord par politesse, aux lignes 8 et 13, où on retrouve les termes «Sire», «Votre Majesté» et «Elle» (en parlant de la majesté).
Ensuite, l’agneau se défend par argumentation. On peut noter le connecteur logique «par conséquent» à la ligne 14.
L’agneau se défend de façon logique, mais le loup de semble pas accessible au raisonnement : «la raison du plus fort» n’en est pas une…
Le narrateur prend le parti de l’agneau
Les expressions «animal plein de rage» (l. 6), «bête cruelle» (l. 16) et «sans autre forme de procès» (l. 27) confirment le fait que l’auteur soutient l’agneau qui est le plus faible.
Ce procédé sert à défendre le Tiers Etat, dans une société très hiérarchisée en trois ordres (noblesse, clergé, Tiers Etat). Le loup symbolise le noble guerrier et chasseur, et l’agneau le Tiers Etat, qu’il soit artisan ou paysan. La valeur argumentative de ce texte repose donc sur cette métaphore.
Conclusion
Jean de La Fontaine prend le parti des pauvres en réalité comme il prend le parti de l’agneau dans cette fable. Il cherche ainsi à défendre les plus