Le mal arthur rimbaud
En 1870, en pleine G entre la France et la Prusse, Rimbaud âgé de 16 ans compose plusieurs poèmes qui ma dénonce (« Morts de quatre-vingt-douze », « Le Dormeur du Val »...). Il méprise le nationalisme et la mort de jeunes hommes le révolte.Présentation du texte : « Le Mal » est un sonnet d’alexandrins appartenant au recueil Poésies. Il a été remis au poète Demeny dans « le Cahier de Douai ». Les rimes de ce poème ne sont pas classique puisqu’il y en a 4 dans les quatrains et qu’elles sont croisées au lieu d’être embrassées. Les tercets ne correspondent pas non plus à la disposition classique. Le poème est composé d'une seule longue phrase. Les 2 quatrains introduits par la locution « tandis que » montrent l’horreur de la G en opposition aux tercets qui montrent l’indifférence de Dieu.
Je vais maintenant lire ce texte.
Nous allons étudier : « Comment Rimbaud dénonce les différentes formes du Mal ? »
Pour répondre à cela nous verrons qu’il dresse un tableau épique qui dénonce la G, puis qu’il dénonce un pouvoir qui exploite les (+) faibles et qui est indifférent à leurs souffrances, pour enfin montrer que le poète critique la religion.
I. Un tableau épique qui dénonce la guerre
1) Un tableau épique
- Pour nous faire sentir toute l’horreur du conflit l’auteur à recours aux sens : - Par la vue : « crachats rouges » v.1, « ciel bleu » v.2, « écarlates ou verts » v.3 (qui fait références aux uniformes des soldats rouges du côté Français/verts chez les Prussiens)…
- Par l’ouie avec le champ lexical du bruit : « sifflent v.2, croulent v.4, broie v.5 » Ces verbes aux sonorités brutales montrent la violence. Les allitérations en [r] avec les mots « mitraille » v.1, « raille » v.3 imitent le bruit des machines de G tandis que les allitérations en [f] restituent le sifflement des combats.
- Les « crachats rouges de la mitraille » v.1 font référence au dégoût mais aussi au mépris de Rimbaud. Il s’agit