En 2010, l’entreprise E Leclerc gravit une nouvelle étape d’envergure pour la protection de l’environnement, l’« Objectif zéro prospectus d’ici 2020 ». Ce projet offre donc aux consommateurs la possibilité d’agir en faveur d’une consommation plus responsable. Alors que les catastrophes naturelles s’enchainent de nos jours, le naufrage de l’Erika, la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, l’explosion nucléaire de l’usine AZF de Toulouse…, de nombreuses personnes s’interrogent sur la bonne santé de notre planète, sur son avenir. Ainsi, de nouveaux concepts voient le jour comme l’éco conduite, ou la notion de développement durable. Le développement durable est défini par l’ONU comme un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre les capacités des générations futures. Ainsi chaque personne peut (et doit ?) œuvrer de manière à respecter notre environnement. Néanmoins, les acteurs majeurs de cet enjeu sont bien entendu les pouvoirs publics ainsi que les grandes entreprises du fait de leur impact sur les consommations. Une entreprise peut ainsi se définir comme une organisation combinant des facteurs de production dans le but de produire rentablement des biens et des services destinés à la vente. Cependant, le développement durable n’a pas la même importance au sein d’un foyer, d’une grande entreprise, ou de l’Etat. De ce fait, comment inciter ces différentes parties prenantes à faire un geste en faveur du développement durable ? Comment contre balancer le cout que ce geste sous-entend ? Toutes ces questions nous amènent à nous demander comment, dans un contexte actuel de crise, le développement durable devient-il un enjeu pour les grandes entreprises. Afin de répondre à cette question nous étudierons, tout d’abord, le contexte difficile pour la prise en compte de stratégies favorable au développement durable, puis dans un second temps, les opportunités favorables pour la mise en œuvre d’objectifs écologiques.

I. Un contexte difficile