Le marché du chocolat
Quatre niveaux d'analyse du marché :
– le marché principal correspond à l'ensemble des produits techniquement identiques et directement concurrents ;
– le marché environnant est composé des produits de nature différente des produits du marché principal, mais satisfaisant les mêmes besoins dans les mêmes conditions ;
– le marché générique comprend tous les produits liés à la catégorie de besoins satisfaits par les produits du marché principal;
– le marché support est associé aux produits dont l'existence est nécessaire à la consommation des produits des marchés précédents
• Il existe toujours une concurrence
II) taille, structure et tendances du marché
Le marché du chocolat a représenté 397 000 tonnes en 2003
Le segment des tablettes accapare à lui seul 45 % des ventes en volume et 36 % en valeur, du marché global du chocolat.
Les GMS assurent la majorité des ventes (80%)
Ventes en volume en 2003 : 88 843 tonnes (88 269 en 2002), soit un quasi stagnation du marché.
Ventes en valeur en 2003 : 823,76 Millions d’€ (792,08 Millions en 2002), soit une augmentation de 4%.
La consommation évolue en volume et en valeur ce qui signifie une hausse du prix moyen de vente du chocolat. C’est une progression significative sachant que l’inflation en 2003 se situait à 2.8 %. Nous pouvons en conclure que le marché progresse soit sous un effet lié à l’augmentation du prix moyen de vente soit par une montée en gamme de la consommation vers des produits plus chers, soit par la combinaison de ces deux phénomènes.
Les français ont mangé 6,7 kg par personne.
III) Les publics constitutifs du marché
Sur un segment où l’offre est très abondante et la concurrence vive, les spécialistes du chocolat jouent la carte de l’innovation, de la qualité et de la variété pour séduire un consommateur désormais habitué au renouvellement très fréquent de l’offre. C’est sur le créneau des tablettes que les marques sont les plus actives. Le cycle