Le mariage de figaro
Puis elle utilise la première personne du pluriel est s’incluse donc à l’ensemble des femmes : « nous fait »l20 et les déterminant possessifs : « nos » l19 et l20.
Enfin elle va jusqu’à utiliser la troisième personne du pluriel : « les femmes » et donc se sépare de l’ensemble de toutes les femmes.
2) Marceline prend comme circonstances atténuantes que les femmes sont des victimes et non des coupables, elle rejette la faute sur les hommes qu’elle qualifie de « séducteurs » et donc qu’ils profitent des femmes car ces dernière sont inexpérimentées et fragiles. Cette excuse s’applique en particulier à elle et donc insiste sur le fait que c’est de la faute de Bartolo si ils ont eu un enfant.
3) Le registre tragique a pour but d’émouvoir le lecteur en utilisant un vocabulaire spécialisé, celui de la tragédie, de la peur, de l’impuissance … Il est présent dans des textes qui présentent des situations sans issues. Les personnages principaux ont à faire face à des dilemmes et le destin a un rôle important a joué dans leurs vies.
C’est le cas ici où l’on retrouve le champ lexical de la terreur : « ennemis » « coupables » « victimes » « pitié » … On voit aussi que le destin des femmes est tracé d’avance et qu’elles ne pourront en aucun cas y échapper : « Il y a mille ans que ce monde roule ».
4) La colère de Marceline est principalement fondée sur le fait que Bartholo refuse de l’épouser et qu’il ne lui a pas dit toute la vérité, qu’il ne tient pas ses promesses : « vous m’aviez juré ». On peut observer une gradation de ce mécontentement : « par degrés » « vivement » et « exaltée ».
5) Au départ, la colère est exclusivement dirigée à