La sociologie est une étude qui s’intéresse entre autres aux phénomènes de régularités familiales.1 La famille étant le premier agent de socialisation, il est plus que pertinent de s’intéresser à son influence au sein de la société. Le contexte pluriculturel du Québec est propice aux créations de relations interraciales, soit amicales, professionnelles ou amoureuses. Étant donné que le couple est la base de la famille, nous allons nous intéresser plus particulièrement aux unions exogames au Québec. Cette étude portera sur l’adaptation des couples mixtes québécois aux différences religieuses, culturelles et linguistiques auxquelles ils font face. De plus, elle étudiera l’impact de cette diversité sur tous les membres familiaux plus précisément les enfants pour évaluer la permanence de la transmission de cette pluralité.
D’un point de vue sociologique, un mariage mixte est l’alliance conjugale de deux personnes de races différentes ou qui relèvent de caractéristiques sociodémographiques, culturelles ou religieuses différentes. Par exemple : l’union juridique d’un homme québécois avec une haïtienne est considérée comme un mariage mixte. Ce genre de mariage est très populaire au Canada. D’ailleurs, l’un des agents amenant à ce phénomène n’est autre que le multiculturalisme très présent dans ce pays. En effet, la coexistence de différentes ethnies au sein d’une même société influence grandement le choix de partenaires de sa population. En plus du pluralisme, la modernisation de la société accentue les chances d’exogamie en donnant naissance par exemple, aux sites de rencontres sur internet. De plus, la diminution de l’influence religieuse en est un agent important puisque les gens se préoccupent de moins en moins de la satisfaction des parents ou l’origine divine. D’ailleurs, cette forme de pensée hédoniste et individualiste est aussi à l‘origine de cette mixité.
Selon la loi sur l’équité en matière d’emploi au Canada, les personnes qui appartiennent à un groupe de