Le masque
Introduction : Le masque se définit dans le dictionnaire comme un «faux visage qu'on met pour se déguiser », tout de suite le mot faux nous interpelle, renforcé par la notion de déguisement et nous oriente logiquement vers une portée dissimulatrice du masque, camouflage du visage, et plus symboliquement de l’âme. Mais est-ce là l’unique portée d’un des symboles phares, de la littérature du théâtre, mais également de la culture modernes, on ne compte en effet plus les justiciers masqués qui parsèment cinémas, romans et autre bande dessinés. Le masque paradoxalement semble nous en révéler autant qu’il n’en dissimule, et nous permet donc a travers diverses œuvres, allant du cinéma au théâtre en passant par le roman, de nous attarder sur la double fonction, de cet objet mystérieux, ainsi nous nous intéresserons dans un premier temps, a la fonction de camouflage du masque, puis dans un second temps à sa portée révélatrice et significative.
I) Le masque, façade superficielle, d’une réalité camouflée.
« L’homme est si heureusement fabriqué qu’il n’a aucun principe juste du vrai, et plusieurs excellents du faux. » Pascal Le masque semble pour celui-ci être le propre de l’homme, l’homme en effet semble pour celui-ci ne pas être ne pas être un, mais une créature multipolaire, aux facettes changeantes, facette se superposant indépendamment de notre volonté :
En toute bonne foi on se fait servir, on esclavage, mais on ne s’en vante pas, question de tact, Camus, ironise à ce sujet l’homme se voile la face, il se cache derrière un masque. On s’indigne mais continue a se faire servir.
La chute : On voit le narrateur douter de ces sentiments pour une femme, a force de vivre dans le faux, il ne sait si l’amour qu’il ressent est vrai ou s’il le simule, il est alors enfermé entre le vrai et le faux, confronté à sa bipolarité.
Seulement le masque peut également être un artifice trompeur, que l’on emploie en société, chacun a sa manière l’adopte pour plaire a son