Le meilleur des mondes
La sexualité, dans Le meilleur des mondes, est avant tout un loisir. L’acte sexuel est pratiqué fréquemment et avec n’importe qui. C’est un peu un moyen de connaître quelqu’un et de se faire accepter des autres : « […] l’entrée de Lenina fut accueillie par nombre de signes de têtes et de sourires amicaux. C’était une jeune fille que tout le monde appréciait, et, soit à un moment, soit à un autre, elle avait passé une nuit à peu près avec tous. ». Aussi, ils sont entraînés dès l’enfance à cette sexualité courante en pratiquant des jeux érotiques et aussi, en apprenant la contraception appelée dans le livre « exercices Malthusiens » qui est la base de la sexualité du Meilleur des mondes, car il est strictement interdit d’enfanter. Les bébés sont tous fabriqués en éprouvette ce qui permet un contrôle absolu sur les naissances et les êtres qui peuplent la société : « Lenina n’oublia pas de prendre toutes les précautions anticonceptionnelles prescrites par les règlements. Des années d’hypnopédie intensive, et, de douze à dix-sept ans, les exercices Malthusiens trois fois par semaine, avaient rendu la pratique de ces précautions presque aussi automatique que le clignement des paupières. ».