Le mendiant
Intro : Extrait du livre IV « Pauca meae » (Quelques vers pour ma fille) qui ouvre le 2ème volume « Aujourd’hui ». A une date fictive (3 septembre 1847), veille de la date anniversaire de la mort de sa fille Léopoldine. Le locuteur envisage le trajet qui le mènera sur la tombe de sa fille. Rapporte avec lyrisme et simplicité le trajet du poète. A travers ce voyage physique et spirituel, le poète exprime la douleur qui l’habite en partie atténuée par le pouvoir de la résurrection de l’écriture.
Comment Hugo ressent-il la date anniversaire de la mort de sa fille ?
I) Le voyage :
1→ Motif du cheminement (verbes de mouvement, prépositions).
2→ Le décor → De + en + précis (campagne → Harfleur → tombe) → de + en + lumineux.
3→ progression dans le voyage et dans le temps. → Départ le matin, arrivée le soir
→ Couleur blanc/noir → vie/mort
→ Verbes au futur → Structurent le pel → Le progrès dans le temps est symbolique.
4→ L’itinéraire suivi par Hugo.
→ Il connaît parfaitement la route, négation de toutes les perceptions (auditives et visuelles)
→ Prétérition (v9). → Lexique de la solitude « seul, inconnu »
=> Ce poème est le récit d’un voyage à venir, d’un pèlerinage.
II) Un poème lyrique :
1→ Omniprésence du « je ».
2→ expression des sentiments.
3→ expression de la douleur, du pathétique.
→ Ce poème tient compte d’un RDV avec la mort.
→ Certitude absolue « je sais que tu m’attends ».
→ Détermination « je ne puis demeurer ».
→ Expression pudique de la douleur.
→ Description physique « le dos courbé, les mains croisées » → repli sur soi-même
=> Poème qui nous touche car il est l’évocation de la douleur suprême. Hugo ressuscite sa fille.
III) Le pouvoir d’immortalité de la poésie :
1→ Dialogue entre Hugo et sa fille morte.
→ La fait revivre par les mots.
2→ La chute.
→ Enjambement des deux derniers vers.
→ Aspect musical apaisé du dernier vers → Aspect symbolique des plantes : houx et