Le meurtre de meursault, l'étranger de camus
Pendant que Marie aide Mme Masson à faire la vaisselle, Meursault, Raymond et Masson vont se promener sur la plage. Tout au bout, ils aperçoivent soudain deux Arabes. "C'est lui", dit Raymond reconnaissant son adversaire. Raymond frappe "son type" et Masson s'occupe de l'autre. Meursault ne prend pas part à la bagarre. Raymond a le bras tailladé d'un coup de couteau. Voulant l'empêcher de tuer l'Arabe, Meursault lui prend son révolver. Mais, écrasé par la canicule, Meursault cède au plaisir de se rendre bord d'une source.
Analyse
Quelque chose semble pousser Meursault à tuer l'Arabe. Prise de conscience et retour en arrière « j'ai compris que j'avais détruit l'équilibre du jour » → imparfait. On passe d'une lucidité à une inconscience. Recherche dans le vocabulaire différent de la première partie : métaphores ; vocabulaire recherché. C'est un combat non pas avec l'Arabe, mais avec le soleil. Enchaînement des événements. Meursault semble avoir écrit ce moment-là dans la prison pour se défendre et justifier son acte. Plan de commentaire
L'absurdité de l'acte Enchaînement des faits liés au hasard : Causalité, l'interprétation des quatre coups de feu. Des sensations à l'hallucination : Vocabulaire des sensations, analyse de conscience, métaphore, confusion visuelle. Un meurtre sans mobile apparent : Passivité de Meursault, témoins impuissants
II. Une signification cochée ? L'interprétation psychologique : Le soleil de l'enterrement, image du temps immobile Le soleil comme destin tragique : Toutes les images liées à l'évocation de l'apocalypse, vocabulaire qui évoque le lyrisme de Noces. La rupture de l'équilibre : Plus que parfait, interprétation des quatre coups de feu → prise de conscience, réflexe hargneux de celui qui se sent pris au piège. Il tire sur la mort