Le meutre de l'arbe, l'etranger de camus
Camus, né en 1913 à Alger et mort en 1960 écrira L’Etranger en 1942. Ecrivain de l’absurde son roman raconte une vie qui n’a pas de sens, une vie au jour le jour. A travers un personnage, Meursault, il nous fait découvrir la philosophie de l’absurde. La partie I Chapitre 6 constitue le tournant dans la vie de Meursault. Il a en effet été invité à la plage par un ami, Raymond. Plus tôt dans la journée il avait eu une confrontation avec l’arabe. En se rapprochant de la source pour se rafraîchir il retombe sur ce dernier. Rencontre qui tournera au désastre. ← Lecture
Ainsi on peut se demander……
De ce fait il nous est possible d’étudier la présence de la fatalité et de l’absurde dans ce texte.
I- La fatalité
A. Omniprésence des éléments
Champ lexical e la lumière : 6 occurrence de mot « soleil », « lumière » l.14 « éclatant » l.23 « étincelante » l.15
Champ lexical de la chaleur : « brûlure » l.6 « tiède »l.19 « brûlante »l.25 « ardent » l.28 « Sueur » l.36
L e soleil (la chaleur) est présenté comme le quatrième personnage de cette scène, le décor est personnifié
Registre tragique avec présence du champ lexical de la mort : « inerte »l.41 « un corps »l.41 « sans qu’il n’y parût » l.42 adj. +relative qui souligne cette idée d’inutilité.
B. Le châtiment divin
Meursault subit l’action de cette lumière, de cette chaleur comme un châtiment - tous les verbes d’action se rapportent à cette nature « la lumière a giclé » la lumière est le sujet de l’action, de même « rongeait » « fouillait » verbe d’action associé au décors. - « à cause de » « supporter » des conséquences et des verbes d’état se rapportent à Meursault. montre une certaine soumission. - Métaphore du feu qui pleut, idée de chaos, vision d’apocalypse « ciel qui s’ouvre » l.29 - Evolution de la sensation de chaleur = souffrance ; aveuglement progressif de Meursault > impression d’agression, il se fait attaqué par qqchose de plus puissant que lui.