Epilogue de La Peste
- La Peste est un roman publié en 1947 et qui s’intègre dans une trilogie constituée aussi d’une pièce de théâtre (Les Justes) et d’un essai (L’Homme révolté).
- Situation de l’extrait : L’extrait que nous allons étudier est la dernière page du roman. Oran est débarrassée de la peste. Rieux remonte sur la terrasse du vieil asthmatique, là où il avait longuement parlé avec son ami Tarrou dans la 4ème partie. Il est seul, sa femme est morte sans qu’il l’ait revue, Tarrou est mort et il contemple la ville en liesse.
- Lecture du texte
- Problématique : Comme c’est la dernière page du livre nous nous demanderons sur quelle note, sur quel sentiment et peut-être sur quelle leçon elle nous laisse.
- Plan : Nous verrons d'abord comment le narrateur dépeint un monde heureux, oublieux, indifférent puis comment Rieux apparaît comme un homme paisible mais pleinement conscient.
Développement
I) Une ville heureuse et oublieuse dans un monde indifférent
- Le texte fait bien sentir que la ville célèbre joyeusement la fin de l’épidémie. On observe un champ lexical de la joie (« réjouissances », « allégresse », « foule en joie ») et un champ lexical de la liberté (« délivrance », « libérée », « sans entraves »). Dans cette allégresse, toute la ville communie, ce que montre la métonymie « la ville les salua par une longue et sourde exclamation ». On nous parle « de la rumeur de la ville », d’une « foule ». Les habitants ne font plus qu’un.
- L’allégresse semble irradier le paysage ce qui se manifeste par l’évocation de lumières, de scintillements dus aux effets