Le milieu intérieur
I. Généralités :
La première idée du milieu intérieur a été proposée par Claude Bernard (1813-1878). La raison d’être de ce milieu est d’être un liquide. C’est l’ensemble des liquides dans lesquels baignent les cellules de l’organisme. On distingue le milieu interstitiel (autour des cellules de tous les tissus), la lymphe (un peu plus éloigné) et le sang (le plus éloigné).
L’équilibre de ce milieu est nécessité par le fait que la vie qui se déroule dans les cellules ne peut exister que dans les conditions assez strictes : températures, pH, concentration en nutriments, concentration en déchets. Les cellules vivantes modifient en permanence le milieu liquide dans lequel elles vivent. Elles raréfient en permanence les aliments ou diminuent continuellement les concentrations des nutriments, elles rejettent des déchets, ce qui acidifie le pH.
Exemples : ✓ Protozoaires (être unicellulaire) : sont sans milieu intérieur. En les plaçant dans un milieu qui contient des nutriments. Il s’agit d’un milieu favorable. S’ils sont immobiles, ils mourront car ils polluent leur environnement. En revanche s’ils trouvent la possibilité de migrer, ils continueront de vivre.
✓ Cellules en culture : on obtient un tissu de culture. On peut considérer que le milieu de culture joue le rôle de milieu intérieur. Ce tissu n’est pas mono-couche. Il y a donc des cellules très proches et d’autres très éloignées du milieu. Le tissu se nécrose (=meurt petit à petit) rapidement en commençant par les cellules centrales (les moins en rapport avec le milieu).
✓ Métazoaires aquatiques simples (plusieurs cellules mais organisation simple) : il y a un intermédiaire entre les cellules du métazoaire et le milieu aquatique de vie.
Milieu extérieur (de vie)
Dans ces conditions les déchets ne sont pas rejetés dans les milieux extérieurs et les nutriments ne sont pas pris dans le milieu intérieur. Par conséquence : une forte