Le misanthrope
En quoi ses 2 amis sont ils opposés ? Dans un premier temps nous nous intéresserons à Alceste, personnage excessif dans le blâme puis dans une seconde partie nous étudierons le personnage Philinte, incarnation de l’honnête homme.
Dans la première partie dédiée au personnage excessif d’Alceste, nous aborderons tout d’abord le ton virulent et polémique qu’il emploie. Nous analyserons par la suite la composition de sa tirade qui nous montre son entêtement pour enfin aboutir aux reproches qu’il adresse aux Hommes.
On constate immédiatement le ton virulent utilisé par Alceste dès sa première parole « non » . Cet adverbe marque une opposition nette et interpelle Philinte et le lecteur. L’utilisation des hyperboles « elle est générale, et je hais tout le monde » ainsi que « Tetêbleu ! Ce me sont de mortelles blessures » met également en évidence le ton virulent qu’il emploie dans sa tirade.
Le ton polémique est accentué par l’utilisation d’une multitude de termes appartenant au vocabulaire dépréciatif « méchants », « haine », « fourbe et « scélérat », rendant la tirade d’Alceste violente.
La composition de la tirade d’Alceste permet de mettre en évidence sa conviction et son entêtement. On observe que celle-ci est composée de 3 parties. Tout d’abord il expose sa haine du vers 1 à 5 et particulièrement celle du genre humain avec la répétition du mot « scélérat ». Des vers 6 à 23, il dénonce le comportement hypocrite ainsi que celui des complaisants. Enfin des vers 24 à 27 Alceste nous expose