Le modéle américain
Dans le cadre de la Guerre froide, deux modèles s’opposent. Les Etats-Unis symbolisent la démocratie libérale, par opposition aux démocraties populaires, et la réussite du capitalisme. Pourtant, ce « mythe américain » connaît de sérieuses limites. Celui-ci est caractérisé par un fondement, les origines du système capitaliste, très présent ; de différents aspects, une manière dont les autres pays le perçoivent, qui sont attractifs pour bon nombre des pays du monde et enfin, ce modèle connaît de nombreuses limites, ou contradictions, qui ne répondent plus aux principes défendus.
Quels sont les fondements, les aspects et les limites du modèle Américain ?
Nous allons tout d’abord poser les fondements du système Américain, ensuite, nous allons en décrire les aspects et nous allons finir par en définir les limites.
Pour commencer étudions donc les fondements de la démocratie américaine.
Le système politique des Etats-Unis est fondé sur une constitution datant de 1787. Aucun des trois pouvoirs n’est véritablement soumis aux autres : le président n’est pas responsable devant le congrès, mais il ne peut pas non plus le dissoudre. Le congrès peut bloquer les lois et le budget proposés, mais le président peut poser son veto à toute législation votée par les assemblées. Les trente années qui suivent la fin de la guerre sont celles de la « présidence impériale » : dans le contexte de la guerre froide, le président des Etats-Unis a l’ascendant sur le Congrès. A la fois chef de l’état et du gouvernement, chef des armées et de l’administration, il dirige la politique extérieure. Le système américain est également fondé sur le fédéralisme. Cinquante Etats disposent de larges pouvoirs dans des domaines comme l’éducation, la justice ou encore la police.
L’alternance entre les deux partis (bipartisme), républicain et démocrate, rythme la vie politique américaine. Traditionnellement, le parti républicain (présidence