Le moi n'est-il qu'une fiction ?
Beaucoup de philosophes depuis l’antiquité donnent des théories sur la nature même de l’âme qu’elle soit matérielle ou immatérielle. On ne sait avec certitude si l’âme est substance. L’univers scientifique n’a quant à lui pas résolu cette énigme à ce jour. L’âme désigne cependant à l’unanimité un principe vital dont l’une de ses facultés est la pensée.
Mais la pensée ne désigne-t-elle pas le propre de l’individu, n’établie-t-elle pas dans sa signification les rudiments de la conscience ou encore la notion même du moi à proprement parler ? Le moi n’est il donc qu’une fiction ? Il semble en effet difficile d’énoncer le moi comme allégorie tout en sachant qu’il caractérise chaque individu dans son essence même.
Un sujet pensant est-il une vérité, une réalité ou alors une pure invention ? En d’autre terme, la notion d’âme chez un individu n’est-elle que pure chimère ? Le problème est donc ici de s’interroger sur la non existence du moi pour entrevoir dès lors d’autres suppositions. Nous verrons d’abord que le moi se confond aux effets aléatoires de la nature humaine et provoque le doute. Nous soutiendrons ensuite que l’identité du sujet se définie dans le moi à l’aide de la personnalité. Enfin, nous discuterons sur l’influence du moi dans nos actions, nos choix qui aboutissent à l’analyse du monde extérieur et donc à se saisir nous même.
Le moi est par définition un sujet pensant doté de sa propre personnalité. Or la personnalité d’un individu ne se caractérise-t-elle pas elle-même comme l’assemblage du corps et de la conscience ? Le corps se veut être la partie physique des êtres vivants, l’organisme d’un individu alors que la conscience soutient quant à elle la pensée. On a par conséquent d’un côté l’action, le corps et de l’autre le sujet, le moi. Bien que corps et conscience soient indissociables en établissant le fait que nous pensons puis nous agissons, la notion de réflexion apparaît cependant aléatoire