Le mouvement des lumières au xviiième siècle.
1) Expliquez le sens de la métaphore des « Lumières »
Le XVIIIe siècle est passé à la postérité comme le Siècle des « Lumières », notion que Le Petit Robert définit comme la capacité intellectuelle naturelle, l'intelligence, les connaissances et le savoir, et il cite pour illustrer cet emploi : «Les hommes se conduisaient par leurs lumières plutôt que par leurs passions». (Rousseau)
Le Siècle des Lumières apparaît donc comme le siècle où les hommes ont eu l'ambition d'exercer leur intelligence pour s'arracher aux ténèbres, à l'obscurantisme du passé et pour accroître leurs connaissances, leur savoir, en particulier pour combattre la superstition et le christianisme.
. L’expression lumière vient du mot des philosophes pour décrire leur attitude : « éclairer toutes chose à la lumière de la raison »
2) Emmanuel Kant, philosophe allemand, reprend une formule du poète latin Horace, « Sapere aude » (=ose connaitre) pour en faire la devise des Lumières et en donne la traduction suivante : « Aie le courage de te servir de ton propre entendement ». Comment comprenez-vous ce précepte ? Elle pousse à aller au devant de la connaissance, de s’impliquer et de s’ouvrir à ces nouvelles pensées, à prendre conscience que tout le monde à droit à sa chance et à l’instruction ; que tout le monde est capable de grandes choses s’il s’en donne les moyens. Cette phrase instaure une critique de l’arbitraire puisqu’elle emploi le mot entendement qui signifie « faculté de comprendre, distincte de la sensibilité »; et donc « Aie le courage de te servir de ton propre entendement », souligne l’action de le faire par soit même, parce qu’on l’a décidé et non par imposition.
3) En quoi « l’esprit d’examen » prôné par les philosophes des Lumières, s’inspire-t-il de la démarche scientifique ?
L'esprit d'examen, qui peut se comparer à la méthode expérimentale, consiste à confronter les croyances à la réalité des faits. On aperçoit alors de