LE MYTHE DE SISYPHE Définition d’un mythe nom masculin qui vient du grec « muthos » qui veut dire récit. Récit mettant en scène des êtres surnaturels, des actions imaginaires... Allégorie philosophique (par exemple Le Mythe de la caverne). Personnage imaginaire dont plusieurs traits correspondent à un idéal humain, un modèle exemplaire (par exemple Don Juan) autrement dit un stéréotype. Ensemble de croyances, de représentations idéalisées autour d'un personnage, d'un phénomène, d'un événement historique, d'une technique et qui leur donnent une force, une importance particulières : Le Mythe napoléonien, Le Mythe de l'argent. Ce qui est imaginaire, dénué de valeur et de réalité. Le mythe de Sisyphe écrit par Albert Camus publié en 1942 Sisyphe possédait un beau troupeau prés de où vivait Autolycos, fils de Chioné, dont le frère jumeau Philammon était né des œuvres d'Apollon, alors qu'Autolycos se disait fils d'Hermès. Autolycos était passé maître dans l'art de voler, Hermès lui avait donné le pouvoir de métamorphoser toutes les bêtes qu'il volait. Ainsi et bien que Sisyphe eût remarqué que ses propres troupeaux diminuaient tous les jours, alors que ceux d'Autolycos augmentaient, il fut tout d'abord dans l'incapacité de l'accuser de vol, un jour donc il grava, sous le sabot de ses animaux son monogramme. Cette nuit, Autolycos se servit, comme à l'ordinaire, et, à l'aube, les empreintes de sabots sur la route fournirent à Sisyphe des preuves suffisamment concluantes pour convoquer les voisins et les prendre à témoin du vol. Il inspecta l'étable d'Autolycos, reconnut les animaux qui lui avaient été volés à leurs sabots gravés, et laissant aux témoins le soin de punir le voleur il fit le tour de la maison, y pénétra et devint l'amant de la fille d'Autolycos, Anticlée. Elle donna la vie à Ulysse. Sisyphe fonda Ephyra, connue par la suite sous le nom de Corinthe, et la peupla d'hommes nés de